Petit ruisseau

Visites alchimiques et hermétiques du Calvados

Dans la nature (Calvados), 2 formules

Parcours

Compter une journée pour chaque parcours
10 personnes maximum
Visites essentiellement en extérieur

PARCOURS 5 : Etretat 1, deux demeures philosophales

Deux demeures philosophales, le 17 rue Notre Dame et le Manoir de la Salamandre. Étretat est un site naturel qui semble aussi avoir été configuré par les humains depuis la nuit des temps « hermétiques », les temps de Thot ou de Tat (fils du deuxième Hermès). Deux demeures philosophales relativement récentes (19ème siècle), rappellent, reformulent et réactivent l’ancrage immémorial de la Philosophia perennis dans ce territoire de la côte d’albâtre (et des licornes…). Cette façon éternelle de penser le vivant incite également à réaliser le processus de transformation de notre être. Ce processus est décrit minutieusement sur les deux façades du 17 (l’arcane de l’Étoile) rue Notre-Dame et du Manoir de la Salamandre. Le Manoir de la Salamandre d’Étretat est une copie de la demeure philosophale de Lisieux détruite lors des bombardements alliés en 1944. Fulcanelli a consacré plusieurs pages du premier tome des Demeures philosophales au manoir emblématique de Lisieux. Les deux maisons à pans de bois d’Étretat se lisent comme des livres selon un sens de lecture qu’il faut commencer par retrouver avant d’effectuer un déchiffrage systématique de chacune des deux façades. L’intérieur du Manoir de la Salamandre d’Étretat, le restaurant du rez-de-chaussée, s’ouvre aussi au public pour sustenter l’âme et l’esprit : dix figures alchimico-hermétiques, dix statuettes de moines un peu étranges, de serviteurs et buveurs de vin, nous sont données à contempler-méditer. La salle est consacrée, cela va de soi, à l’Œuvre rouge, au vin ou au divin, à la Dive Bouteille…

PARCOURS 6 : Etretat 2, le franchissement des trois portes du site naturel

Le franchissement des trois portes du site naturel. le franchissement des trois portes du site naturel Le blason et la devise d’Étretat nous rappellent, si nous l’avions oublié depuis Maurice Leblanc (et son Arsène Lupin), la dimension initiatique de ce haut-lieu touristique. On voit sur ce blason des clés, des croix latines et grecques, des arbres qui forment aussi des portes, trois portes plus précisément « qui sont toujours ouvertes », stipule la devise : « semper apertae sunt mea portae ». Oui, ce dispositif initiatique fonctionne toujours bel et bien depuis au moins officieusement, c’est suggéré par la toponymie de nombreux éléments du site, le temps de Bel, Bélénos. Nous comprendrons mieux, en observant et méditant aux portes d’Amont (Amon-Apollon), d’Aval avec son Trou à l’Homme, et à la Manneporte, ce que sont les trois phases du processus de transformation–transmutation de soi. Dans d’autres civilisations bien plus évoluées psychico-spirituellement que nous ne le sommes, ces phases du processus faisaient l’objet, pour parvenir à les réaliser, de pèlerinages et de rituels probablement orchestrés par les fées, des druidesses, suggère le légendaire des lieux. D’autres éléments du site naturel révèlent les tenants et les aboutissants (les secrets, les trésors) initiatiques de cette autre grande Merveille de notre patrimoine : Étretat. On trouve ces autres pièces du puzzle symbolique du site en amont de la porte d’Amont et en aval de la Manneporte qui donne après la Pointe de la Courtine sur le Cap d’Antifer de la Manche… Le blason et la devise d’Étretat nous rappellent, si nous l’avions oublié depuis Maurice Leblanc (et son Arsène Lupin), la dimension initiatique de ce haut-lieu touristique. On voit sur ce blason des clés, des croix latines et grecques, des arbres qui forment aussi des portes, trois portes plus précisément « qui sont toujours ouvertes », stipule la devise : « semper apertae sunt mea portae ». Oui, ce dispositif initiatique fonctionne toujours bel et bien depuis au moins officieusement, c’est suggéré par la toponymie de nombreux éléments du site, le temps de Bel, Bélénos. Nous comprendrons mieux, en observant et méditant aux portes d’Amont (Amon-Apollon), d’Aval avec son Trou à l’Homme, et à la Manneporte, ce que sont les trois phases du processus de transformation–transmutation de soi. Dans d’autres civilisations bien plus évoluées psychico-spirituellement que nous ne le sommes, ces phases du processus faisaient l’objet, pour parvenir à les réaliser, de pèlerinages et de rituels probablement orchestrés par les fées, des druidesses, suggère le légendaire des lieux. D’autres éléments du site naturel révèlent les tenants et les aboutissants (les secrets, les trésors) initiatiques de cette autre grande Merveille de notre patrimoine : Étretat. On trouve ces autres pièces du puzzle symbolique du site en amont de la porte d’Amont et en aval de la Manneporte qui donne après la Pointe de la Courtine sur le Cap d’Antifer de la Manche…

PARCOURS 7 : Lisieux 1, l'église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Pierre

L’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Pierre. Trois édifices religieux, la cathédrale Saint-Pierre, l’église Saint-Jacques et la tardive basilique Sainte-Thérèse de Lisieux, tracent au sol une croix de Saint-André, c’est-à-dire une porte du ciel symboliquement. Faut-il se placer au bon endroit, je vous le montrerai, pour voir cette croix et comprendre qu’il s’agit-là d’un haut-lieu de passage vers une autre dimension. L’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Pierre parlent réciproquement et de façon remarquable de la phase au noir et de l’œuvre blanc. C’est écrit dans l’architecture et dans la symbolique de représentations plus ou moins abstraites. Les gargouilles de l’église Saint-Jacques constituent une figuration très expressive et parfois drolatique de nos passions et formes d’égarements égotiques. Saint-Jacques signifie fils du tonnerre étymologiquement. Il est la représentation du Principe déclencheur de la phase au noir du processus de transformation transmutation de notre être.

PARCOURS 8 : Lisieux 2, la basilique Sainte-Thérèse, en long en large et en travers

La basilique Sainte-Thérèse, en long en large et en travers. La basilique Sainte-Thérèse est la réactualisation et la continuation de l’œuvre amorcée avec la cathédrale Saint-Pierre (1170) et l’église Saint-Jacques (1540). C’est écrit en grand en entrant sur le site de la basilique : il ne faudrait pas restreindre ce dispositif à un de ses éléments consacré à une sainte tardive : la petite Thérèse de Lisieux, bien choisie et assortie à son temps. C’est elle, en grand, qui tient le livre sur lequel est inscrit, de façon à ce que cela soit vu et entendu, la formule Omen novum : c’est-à-dire nouvelle formulation ou prédication, je préfère la deuxième option. La basilique est une pierre philosophale consacrée à l’œuvre rouge. Le site mérite d’être arpenté en long en large et en travers. Nous monterons au sommet du dôme qui est, comme celui de Montmartre, au centre d’un cercle parfait tracé par le paysage. Le lieu répond donc à la définition mathématique du divin : c’est un cercle dans le centre est partout et la circonférence nulle part, sauf que depuis le corps du géant cosmique où nous nous situerons alors, après avoir fait l’effort d’ascension vers le sommet du dôme, nous percevrons bel et bien cette circonférence de la totalité harmonisée du Monde. Nous observerons les symboles du dehors et du dedans de ce temple remarquable ; nous ne négligerons pas l’étrange chemin de croix qui se trouve à l’arrière de l’édifice sacré.

PARCOURS 9 : Les fontaines sacrées du Pays-d 'Auge, la fontaine Saint-Méen

La fontaine Saint-Méen. Le territoire normand et plus particulièrement le Pays-d’Auge, comme l’indique sa désignation, est gorgé d’eau. On trouve des fontaines un peu partout, mais certaines sont à penser plus particulièrement comme des hauts-lieux de méditation ou/et de guérison. Certaines fontaines sacrées sont toujours actives comme la fontaine Saint-Méen. Les paysages et l’énergie, la magie des lieux, suffisent à le ressentir mais le symbolisme n’est jamais très loin pour nous aider à comprendre ce qui se passe, peut et devrait se passer en soi pour favoriser les bienfaits d’une Nature naturante, disent les Philosophes…